Partir à l’étranger pour travailler tout en découvrant un nouveau pays, c’est le rêve de nombreux jeunes Belges. Grâce au Working Holiday Visa (PVT), cette expérience est possible sans contrat préalable ni visa de travail classique. Pourtant, alors que des pays voisins comme la France ou le Luxembourg multiplient les accords, la Belgique reste figée depuis des années à seulement cinq destinations PVT Belges.
En 2026, les ressortissants belges peuvent ainsi déposer une demande de PVT pour l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et Taïwan. Cinq pays très différents, qui offrent chacun une aventure unique. Dans cet article, nous faisons le point sur les pays accessibles en 2026, les conditions de participation et les raisons possibles derrière cette absence de nouveaux accords, un sujet qui mérite enfin d’être soulevé.
Le Programme Vacances-Travail (PVT), aussi appelé Working Holiday Visa, est un accord bilatéral signé entre deux pays permettant aux jeunes adultes de voyager et de travailler à l’étranger pendant plusieurs mois. Ce dispositif, particulièrement populaire dans les pays francophones, a pour objectif de favoriser la mobilité internationale, les échanges culturels et l’autonomie des jeunes voyageurs.
Pour les ressortissants belges, le PVT s’adresse généralement aux 18-30 ans (la limite d’âge pouvant varier selon le pays). Ce visa temporaire autorise à la fois le séjour et le travail, sans obligation de contrat préalable. Les titulaires peuvent ainsi financer leur voyage par des emplois saisonniers, des missions dans la restauration, le tourisme, ou encore dans l’agriculture.
Le PVT est souvent perçu comme une porte d’entrée vers la mobilité internationale, mais aussi comme une étape de vie marquante : apprendre à se débrouiller, gérer son budget, s’adapter à un nouvel environnement… autant de compétences que les recruteurs valorisent aujourd’hui.
La durée du visa varie selon les pays ( 12 mois dans la majorité des cas) avec parfois la possibilité de le renouveler (comme en Australie, jusqu’à trois ans). Chaque destination fixe ses propres conditions d’admission, mais la plupart demandent :
En 2026, les Belges ont accès à cinq destinations de PVT officiels. Voici un tour d’horizon complet pour choisir le pays qui vous correspond le mieux.
| Pays | Âge limite | Durée du visa | Quotas | Particularités |
|---|---|---|---|---|
| Australie | 18 – 30 ans | 12 mois (renouvelable jusqu’à 3 fois) | Illimité | Destination phare du PVT. Permet de travailler librement et de voyager dans tout le pays. |
| Canada | 18 – 30 ans | 12 mois (prolongation 1 an) | Environ 750 places/an | Procédure via le bassin EIC (tirage au sort). Très demandé par les jeunes Belges. |
| Nouvelle-Zélande | 18 – 30 ans | 12 mois (3 mois de plus possible) | Illimité | Idéal pour les amateurs de nature, de randonnées et de road trips. |
| Corée du Sud | 18 – 30 ans | 12 mois | 200 places/an | Séjour immersif entre modernité et traditions ; popularité croissante depuis 2019. |
| Taïwan | 18 – 30 ans | 12 mois | 200 places/an | Expérience asiatique originale ; faible coût de la vie et accueil chaleureux. |
C’est la grande question. Alors que la France, le Luxembourg, l’Allemagne ou encore le Canada ont multiplié les accords bilatéraux de type PVT, les autorités belges semblent rester immobiles, le compteur restant figé à cinq destinations depuis plusieurs années.
Pourtant, la demande existe bel et bien. Chaque année, des centaines de jeunes Belges souhaitent partir découvrir le monde autrement : en travaillant, en s’immergeant dans une culture, en apprenant une langue. Le PVT répond parfaitement à cette aspiration moderne de mobilité et d’échange international. Alors, pourquoi cette stagnation ?
Contrairement à d’autres pays où le PVT dépend d’un ministère des Affaires étrangères ou de la Jeunesse, le programme est rattaché en Belgique au Secrétariat d’État à l’Asile et à la Migration. Une particularité qui pourrait expliquer, au moins en partie, le manque d’évolution. Là où certains États voient le PVT comme un outil diplomatique et culturel, la Belgique semble l’aborder sous un angle migratoire, plus restrictif.
Cette approche pourrait nourrir une certaine réticence à signer de nouveaux accords, par crainte de déséquilibres ou d’afflux de travailleurs étrangers sur le marché belge. Or, les chiffres montrent que le PVT est loin d’être un programme d’immigration massive. Il repose sur la réciprocité et sur une limitation stricte des quotas, garantissant un échange équitable entre pays partenaires.
L’exemple du Grand-Duché du Luxembourg est frappant : en 2024, il a signé un accord PVT avec le Japon, ouvrant ainsi à ses jeunes une destination culturelle majeure. Pendant ce temps, les Belges, eux, n’ont toujours pas accès à ce type d’opportunité en Asie de l’Est, alors même que la demande est forte et que les liens diplomatiques sont bons.
Cette absence de nouveaux accords donne une impression d’immobilisme, d’autant plus regrettable que la Belgique jouit d’une image internationale positive et d’une jeunesse curieuse, mobile et ouverte. Pourquoi ne pas capitaliser sur cette dynamique pour renforcer les échanges culturels et économiques à travers le PVT ?
Aujourd’hui, il n’existe aucune explication officielle à ce blocage. Plusieurs démarches ont été entreprises auprès des autorités compétentes, sans réponse claire à ce jour. Mais le constat est là : le PVT belge mérite une mise à jour.
De nouveaux accords avec des pays comme le Japon, le Chili, l’Argentine ou le Mexique offriraient des opportunités considérables, tout en valorisant l’image d’une Belgique ouverte sur le monde. À l’heure où la mobilité des jeunes devient un enjeu majeur, il serait temps que la Belgique rejoigne le mouvement international et offre à sa jeunesse les mêmes possibilités que ses voisins européens.
Même si la Belgique ne compte encore que cinq pays partenaires, un départ en PVT reste une aventure qui se prépare minutieusement. Entre démarches administratives, budget et formalités de visa, une bonne préparation fait toute la différence.
Avant de vous lancer, voici les principales étapes à anticiper :
Astuce : dans certaines destinations comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, posséder un permis international peut faciliter la recherche de petits boulots, notamment dans les fermes ou le tourisme.
Un PVT n’est pas qu’un long voyage, c’est une expérience d’expatriation temporaire. Il faut donc apprendre à gérer un budget dans une nouvelle devise, s’adapter à un autre rythme de travail, et parfois, affronter la barrière de la langue. Mais c’est aussi ce qui en fait la richesse : chaque étape est une source d’apprentissage et une occasion de gagner en confiance.
Partir en PVT demande de l’organisation, du temps et souvent une bonne dose de patience. Entre les démarches administratives, les délais de visa et la recherche de logement ou d’emploi, il est facile de se sentir dépassé. C’est là que Visa Vacances Travail entre en jeu : une équipe spécialisée qui accompagne les jeunes Belges de la première question jusqu’à l’embarquement.
Deux fois par semaine, nous organisons une session d’information en ligne via Zoom, ouverte à toutes celles et ceux qui s’intéressent au programme Vacances-Travail. C’est l’occasion idéale de découvrir le fonctionnement du visa, les conditions d’éligibilité et les différences entre les destinations. On y rencontre également les membres de l’équipe, qui répondent en direct à toutes les questions pratiques : budget, emploi, logement, assurance, etc.
Après la session, vous recevez un mail personnalisé pour affiner votre projet : quelle destination choisir, quand partir, combien de temps rester et faut-il suivre des cours de langue avant ou pendant le séjour ?
L’équipe vous aide à construire un projet réaliste et à établir votre devis. En général, deux semaines suffisent pour tout organiser, ou un mois si vous prévoyez d’étudier en parallèle.
Une fois votre projet validé, place à l’action. Visa Vacances Travail vous aide à réserver votre billet d’avion, à obtenir votre visa (pour le Canada, la Corée du Sud ou la Nouvelle-Zélande notamment) grâce à des tutoriels clairs et à finaliser votre dossier administratif.
Avant votre grand départ, une session pré-départ est organisée avec d’autres jeunes qui partent en même temps que vous. C’est le moment de partager votre excitation, de poser les dernières questions et de rencontrer virtuellement votre future “promo” de voyageurs. Nous vous remettons alors tous les documents utiles (informations de séjour, contacts, réservations) via un dossier Drive personnel, pour que vous ayez tout à portée de main.
En 2026, les Belges peuvent toujours compter sur cinq destinations PVT. Mais il est temps que la Belgique ouvre de nouveaux horizons à sa jeunesse, comme l’ont fait ses voisins européens. Chaque nouvel accord signé représente une opportunité de plus pour s’enrichir, échanger et bâtir des ponts entre cultures.
En attendant, Visa Vacances Travail reste la référence pour celles et ceux qui veulent vivre leur rêve de PVT sans stress. De la première session d’information au jour du départ, notre accompagnement rend ce grand projet accessible, concret et serein. Et si c’était votre tour en 2026 ? Contactez-nous !
Photo de couverture : Connor Jolley sur Unsplash
Les villes comprenant une astérisque * sont éligibles pour la Job Assistance
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