Jobs en PVT : Savoir éviter fausses pistes et plans foireux

Comme son nom l’indique, le Visa Vacances Travail signifie voyager pour découvrir un pays tout en ayant la possibilité de travailler sur place. Vos rêves d'aventures au bout du monde vous coûteront de l’argent et travailler n'est autre que le moyen idéal de financer vos activités, acquérir de l’expérience grâce à des jobs différents, rencontrer des personnes en provenance des quatre coins du monde et avoir un tout autre regard sur la destination. Attention tout de même à certains pièges.

 

 

Porte à porte en PVT

De manière générale, on n'est jamais trop prudent, comme le veut la formule. Lors de vos recherches, il est fort probable que vous tombiez sur des annonces très vagues mais très positives vous promettant beaucoup d’argent, très vite. On tire la sonnette d’alarme ! LA règle de base : trop beau pour être vrai veut dire trop beau pour être complètement honnête. D’autant plus si la description de l’emploi est approximative et qu’on ne vous fournit pas d’informations supplémentaires avant de commencer. Ne vous sentez pas obligé de vous engager sans réellement savoir quel sera votre travail, tout ça parce que l’employeur (le contractor en anglais) reste évasif, vous menace de trouver quelqu’un d’autre ou se met sur la défensive. C’est souvent mauvais signe et il est temps de faire demi-tour et de chercher autre chose.

C’est d’ailleurs de cette manière que des contractors recrutent pour le porte-à-porte. Pour ce type d’emploi, certains employeurs ne vous garantissent pas de salaire, vous vendent le projet de manière imprécise en vous disant que vous vous ferez beaucoup d’argent, mais au final, vous n’êtes payés qu’à la commission ce qui ne garantit donc aucun salaire au bout du compte Si un emploi vous semble douteux, ne donnez pas suite à l’entretien ou à la formation.

Travailler dans le secteur agricole

Si beaucoup de VVTistes se dirigent vers le domaine agricole, c’est tout simplement car il génère de nombreuses offres d’emploi, notamment dans le fruit picking. Bien souvent, le propriétaire d’une exploitation fait appel à des contractors, intermédiaires qui recrutent, forment et paient les travailleurs. Si vous êtes payés au rendement (en fonction de votre récolte), il vous faudra être vigilant. Normalement, dans tous les jobs, vous devez être payé le minimum légal par heure. Or, certains contractors paient des sommes dérisoires par rapport au nombre de paniers récoltés, ce qui n’équivaut jamais au minimum légal. Les contractors décents vous paieront le minimum horaire si vous n’êtes pas rapide ou au rendement si vous êtes plus efficace.

Un bon moyen d’éviter ces arnaques-là consiste à se renseigner auprès des autres travailleurs ou auprès de notre Job assistance, à consulter les avis en ligne et à poser un maximum de questions avant d’être sous contrat. Si le contractor répond vaguement ou reste sur la défensive, tracez votre route, il y en aura d’autres.

Dans la même lignée, dès qu’il faut payer pour travailler, partez ! Certains employeurs malintentionnés pourraient vous convaincre de payer pour prester un jour d’essai, une arnaque malheureusement encore courante. Une agence de recrutement ne peut pas non plus vous demander de payer ses services, elles sont payées par commission lors de votre recrutement. N’acceptez pas non plus de payer un employeur pour qu’il retienne votre place.

Pour éviter l'ensemble de ces péripéties, nous vous proposons notre Job assistance. Une aide concrète qui a fait ses preuves ces dernières années pour vous lancer sur le marché du travail australien, canadien ou néo-zélandais. De quoi trouver de nombreuses offres d'emploi, des employeurs sérieux, les contacter en respectant les procédures locales... En arrivant dans les bureaux de la Job Assistance, vous bénéficierez également de conseils sur place sur la vie professionnelle, de séances d'orientation/formation sur les différents secteurs professionnels... De quoi connaître le marché de l'emploi local et optimiser vos chances de trouver un travail !

Vigilance avec les Working Hostels

Nettoyer les chambres et l’entrée, ranger et nettoyer la cuisine, laver les douches... Travailler directement dans une auberge de jeunesse est courant chez les backpackers. En revanche,  méfiez-vous des auberges soit-disant en relation en relation avec les fermes qui vous font espérer un travail dans une ferme avoisinante si vous restez dormir sur place.

Le principe est simple : vous logez dans une auberge de jeunesse qui vous trouve du travail. Dans certains Working Hostels, vous risquez vite de déchanter tant certains propriétaires n’hésitent pas à profiter du besoin urgent d’argent des voyageurs pour les « forcer » à rester dans l’hostel en leur promettant du travail.

On vous promet du travail, mais on ne vous dit pas la fréquence. Parfois les horaires ne sont pas avantageux, vous travaillez peu et gagnez donc peu. Certains employeurs utilisent même les voyageurs en réserve, vous travaillez donc de manière sporadique et vous devez payer en parallèle la chambre, le transport et votre nourriture. Or, cela devient quasi impossible car vous n’êtes pas payé assez.

Quelques conseils pratiques :

- Vous pouvez facilement retrouver les working hostels frauduleux sur Internet, une simple recherche sur Google, des forums de Backpackers etc. Le tout est de s’informer !
- Encore une fois, ne payez jamais de bond ou de deposit pour travailler. Si on vous le demande, il s'agit d’une escroquerie (en revanche, dans le cas où un employeur propose également un logement ce qui est souvent le cas dans des zones ou des secteurs très ruraux, il vous faudra fournir un deposit qui équivaut simplement à une garantie locative que vous récupérerez au moment du départ)
- Si le propriétaire de l’hostel réclame votre passeport, ne lui donnez jamais le document officiel, au cas où celui-ci refuserait de vous le rendre
- Favorisez toujours un job payé à l’heure, il y aura moins de risque de mauvaises surprises

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